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jours 49 à 51 Road trip sur la côte ouest

  • Photo du rédacteur: Alice Llorca
    Alice Llorca
  • 7 févr. 2023
  • 4 min de lecture

04/12/2022 - 06/12/2022


Haast l'improbable


Nous repartons de Te Anau avec pour objectif de longer la côte ouest jusqu'à Wesport, ville où nous obliquerons pour nous rendre vers le parc national Abel Tasman (enfin ça c'était ce qui était prévu...je laisse un peu de suspens pour vous donner envie de lire les posts qui suivront).

La route est belle et nous en profitons pour nous arrêter au gré de nos coups de cœur ou des pancartes.

Nous tombons sur une petite cascade qui s'écoule dans une rivière dont l'eau est transparente et dont les berges sont remplies de cairns formant plein de jolies petites montagnes de galets.

On en ajoute même un (celui de gauche 😉).

On roule beaucoup mais pas aussi vite que nous le pensions. Fatiguées, nous optons pour une halte à Haast. Nous trouvons facilement un petit emplacement sur terrain de camping. Haast est une bourgade étonnante avec quasiment rien aux alentours à part une minuscule zone commerciale et quelques restaurants. Nous n'avons pas envie de cuisiner alors après avoir réservé la nuit, nous repartons vers le restaurant conseillé par le camping et qui de toute façon est le seul ouvert. En passant le seuil de la porte, nous nous retrouvons à nouveau dans un autre siècle. Avec ses affiches délavées, son billard, sa cheminée, et surtout ses clients, l'ambiance du restaurant ressemble à celle qu'on trouverait dans le bar d'une petite ville perdue des Etats-Unis fréquenté par des chasseurs bourrus. Le barman n'est pas très aimable, le repas moyen mais le lieu nous amuse beaucoup.

Des gorges turquoises et une chèvre taquine

Nous poursuivons notre road trip jusqu'aux gorges d'Hokitika. Décidément, du nord au sud, le turquoise est la couleur de la Nouvelle-Zélande. Et celle de cette rivière est particulièrement éclatante.

Le soir nous avons réservé dans une chambre d'hôte dans une petite ferme. Isa avait envie d'un endroit paisible et confortable. Nos hôtes nous ont prévenus qu'ils seraient absents en début de soirée mais que toutes les précisions nous permettant de nous installer seraient affichées sur la porte. Ils ont juste omis de nous indiquer comment gérer leur chèvre fugueuse ! En arrivant nous tombons nez à nez avec une petite chèvre couleur caramel bien décidée à nous montrer qu'on empiète sur son territoire : elle se cabre et nous fonce dessus avec ses cornes pointues. Isa se précipite dans LadyBug. Je suis un peu moins impressionnable ayant plus l'habitude des animaux de la ferme mais la diablesse est téméraire ! Je parviens à la bloquer en attrapant ses cornes mais il faut que je saisisse un bâton pour la faire reculer. Je rejoins Isa qui refuse de sortir de la voiture en présence de l'animal... Je trouve du pain pour attirer la rebelle loin d'Isa qui en profite pour filer jusqu'à la chambre. J'effectue ensuite quelques allers-retours pour sortir nos affaires, suivie par la chèvre finalement plus gourmande que guerrière et qui grignote le pain que je lui distribue pour l'amadouer. Je laisse un message à nos hôtes les prévenant qu'une de leur pensionnaire s'est échappée et en profite pour grignoter toutes les fleurs du jardin.

Nous apprenons que la coupable qui se prénomme Peanut (au milieu sur la photo) est une habituée des évasions... En plus de l'accueil un peu rock'n roll, la chambre ne correspond pas vraiment à ce qu'on s'était imaginé. Il y a bien une kitchenette comme indiqué mais elle se trouve dans la chambre : nous qui avions prévu de nous faire un bon petit repas, nous allons dormir dans les odeurs de cuisine ! La décoration de la chambre rappelle celle du restaurant d'Haast et le ménage est approximatif. De plus, elle donne sur une petite cour couverte fermée uniquement par un portillon de bois que Peanut, bien décidée à avoir plus de pain, tente d'escalader effrayant Isa. Enfin, pour se rendre à la salle de bains, il faut traverser cette courette poussiéreuse dans laquelle se trouve un enclos avec des poussins. Tout ça est un peu trop roots pour mon amoureuse ! Mais après deux bières et un bon repas, nous sommes plus détendues. D'autant que les propriétaires sont rentrés et ont remis la coquine dans son enclos.


La jolie surprise de Punakaiki


Le lendemain matin, après un bon petit déjeuner avec les produits de la ferme, nous accompagnons notre hôtesse pour découvrir et nourrir tous les animaux. Enfin, je leur donne à manger, Isa filme... Il y en a beaucoup et de toutes sortes. Ça me fait un peu rêver. Isa moins. Elle ne veut d'ailleurs plus jamais entendre parler de chèvres : Peanut a discrédité toute son espèce !

Nous reprenons la route qui sur cette portion longe la côte au plus près. Nous apercevons la mer de Tasman. Nous nous arrêtons à Punakaiki en apercevant les pancartes annonçant les Pancake Rocks. Au départ de notre périple, nous avions vu sur les brochures ce site touristique mais nous n'avions pas spécialement prévu de nous y rendre : il nous fallait faire des choix et voir des rochers ne nous paraissait pas exceptionnel. Mais comme nous y étions, nous en avons profité. Et nous avons bien fait ! A cet endroit, les roches sont formées de couches arrondies et superposées qui peuvent faire penser, avec un peu d'imagination, à des piles de pancakes. C'est impressionnant et beau. Il aurait été dommage de passer à côté finalement.

Il y a une promenade sur les bords de falaise qui offre de beaux panoramas.

Le chemin nous conduit jusqu'à un point d'observation d'une colonie d'otaries. Elles sont loin et se confondent facilement avec les rochers mais nous ne nous lassons pas de les observer.

Nous croisons un panneau qui nous indique la distance avec un certain nombre de villes dont Paris.

Plus de 18 000 km nous séparent de la France ! Parfois cela m'angoisse un peu d'être si loin mais le plus souvent on oublie cet éloignement et l'impression est la même que si j'étais partie en vacances dans un département voisin.


Nous repartons jusqu'à Westport où nous arrivons en fin d'après-midi. Il y a un emplacement gratuit pour les campeurs près de la plage. Le parking principal est déjà bien rempli de vans en tous genres et on ne voit pas la mer. Je suis un peu déçue mais il est tard. On se trouve un petit coin pour Ladybug et on profite du coucher du soleil, bien emmitouflées sur le plage.











 
 
 

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